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Tu ne mourras pas

by Maude Audet

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un bel album. La deuxième chanson (demande-moi) est un coup de coeur qui m'a fait découvrir l'album.
steveinsocal
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steveinsocal "...in-part a homage to les années 60s / 70s and with a subtle West Coast undercurrent bubbling not far beneath the surface, this hauntingly melancholic album is filled with songs of regret and lost love, and is so achingly beautiful it hurts... Arguably the most perfect of albums, this is Maude's statement piece and I suspect that when in comes to AOTY, this album is going to be there or thereabouts ..."

reclaimingthecolonies-onestateatatime.blogspot.com
Favorite track: Nos bras lâches.
emillette
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emillette Quel album tout en douceur. Il s'écoute sans pause, et à la fin on veut le refaire jouer. Favorite track: Nos bras lâches.
jganyon
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jganyon L'album entier est incroyable! I feel like I parted a bead curtain and stepped through a portal back in time. Can't wait to hear it on vinyl. Favorite track: Demande-moi.
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1.
Ta robe tombait sur toi Comme une fleur au vent Toi tu bougeais sans y penser Comme font les jolies filles Qui ne savent pas vraiment Mesurer toute leur beauté Tu voulais aimer de fièvre Tu voulais donner Ton ventre et partager ton sang Pour que l’aube se souvienne De t’illuminer Te chauffer toujours en dedans Pour que les jours te grisent et les nuits te rendent Plus vive que la lune qui se fait ronde Tu en trembles et tu en trembleras encore Maintenant que plus rien ne dort Il a bu l’eau de tes lèvres Le sel de tes yeux Déposé ses mains sur ton front Il t’a écrit des poèmes Tu l’as pris au creux De tes joyaux cachés Tes offrandes Tu as gardé vos promesses Elles sont restées scellées Comme l’eau durcit le ciment Mais l’ivresse de l’amour Arrive à s’épuiser Comme la rosée Se sèche au vent Puisque les jours se suivent et les nuits se fondent En rêves qui se figent d’une lune sombre Tu en trembles et tu en trembleras encore Maintenant que plus rien ne dort Tu en trembles et tu en trembleras encore Maintenant que son amour est mort Ta jeunesse est repartie Sans que tu n’aies le temps De comprendre et te retourner Comme l’arbre qui attend Les feuilles d’un printemps Mais toi tu resteras dépouillée
2.
J’avais bien gardé la clé Mais j’ai cogné d’une main anonyme Ça faisait quelques années déjà Que je fuyais nos abîmes J’ai vu derrière les rideaux Le salon loin du chaos Qui nous avait emportés Malgré toutes les photos Déchirées Et les morceaux Je nous ai souvent regrettés Je voulais rien que parler Mais tout en moi est resté immobile Comme un oiseau qui a peur Comme un enfant fragile J’ai retrouvé les remords De mes défaites et mes torts Me suis sentie chavirer Quand on garde trop le fort La charge affaiblit le corps Et mes genoux aussi ont flanché Demande-moi si je veux rentrer Demande-moi je te promets j’ai changé Je sais que tu le vois Mes larmes ne vont pas tarder Je te laisserai même me consoler Y’avait tes rides et ton front Qui me donnaient la mesure Des fous rires et des frissons Qui recouvraient la rupture Avec le bois de ton corps Tu t’es chauffé aux efforts Tu as continué à changer Et moi dans un mirador Je regardais le décor Avec un fusil bien chargé Demande-moi si je veux rentrer Demande-moi Je te promets j’ai changé Je sais que tu le vois Mes larmes ne vont pas tarder Je te laisserai même me consoler Regarde-moi Je suis si fatiguée Et pardonne-moi Je suis venue me livrer Je sais que tu le vois Mes armes vont tomber Et je te laisserai même me consoler
3.
Laura 02:35
Laura dit Emmène-moi avec toi Je ne suis pas fragile J’ai de la corne sur le coeur Ça nous sera utile Si tu sens Le poids du monde sur toi Que ta jeunesse s’éclipse Que les ravages Te rendent las J’en prendrai pour toi Et on se réveillera seuls avec les oiseaux Ceux qui chantent bas quand se lève l’aube On pourra vieillir sans que ça ne soit triste Être de ces gens qui résistent Elle a ôté La flèche de son bras Là où était la cible Le sang a fait Des sillons délicats Puis il était libre De lui répondre de sa voix Apaisante et solide Que la place ne manquerait pas Qu’il serait possible De se regarder dans le reflet de l’autre De briller sans bijoux et de n’être jamais pauvre D’oublier tout ce qu’ils avaient perdu Tous les mensonges qu’ils avaient déjà crus
4.
On a tant couru Déjouant les vents Les genoux sales Les fronts bouillants Tu criais fort Contre les grands Je riais On avait le temps Mes noeuds Ont fini par casser Nos langues Se sont enfargées Tu m’as déçue On s’est gavés De chances Qui nous ont gâchés Et nos bras lâches Nos yeux cernés Se sont vus regretter Ce qu’ils ont délaissé Pour des ciels noirs Des voeux bâclés Qu’on doit se pardonner Pour ne plus s’y brûler Tu m’avais prévenue Pourtant Que s’éviter Blesserait autant Loin des orages Et insouciants On redeviendra Des enfants Et nos bras lâches Nos yeux cernés Se sont vus regretter Ce qu’ils ont délaissé Pour des ciels noirs Des voeux bâclés Qu’on doit se pardonner Pour ne plus s’y brûler
5.
Dans le sable tu t’étales Jusqu’au creux des coquillages Sous les replis de chaque nuage Dans les traits de nos visages Dans les braises des volcans qui s’affalent Et les neiges de l’hiver qui s’acharne Je saurai Te trouver Tu vivras avec moi Encore mille autres années Tu ne mourras pas Et mes rêves Deviendront notre escale Une trêve Aux vides des départs Je saurai Me rappeler La douceur de ta voix Qui me dit que pleurer M’apaisera Dans le calme de la brunante Jusqu’aux champs de trèfle blanc Même sur le dos des roches immenses Où cogne l’écho de la pluie qui tombe Dans les eaux qui portent nos voyages Et l’ivresse d’atteindre les rivages Je saurai Te trouver Tu vivras avec moi Encore mille autres années Tu ne mourras pas Dans mon sang Et ma joie Tu resteras
6.
Tes cheveux ondulaient comme des rivières La lumière découpait nos ombres par terre Ton couteau de poche Dans nos mains qui se serraient Et quelques gouttes de sang Nos corps encore neufs savaient pourtant comment Donner le vertige à celui qui le prend Je mentais un peu Pour calmer les aimants Qui m’attiraient sous tes dents On se criait des mots en écho Et on jouait à se trouer la peau On se croyait plus forts que les éléments Dans la forêt de sapins où on s’aimait Le sol était doré d’épines qu’écrasait Le poids de tous ces horizons Qu’on avait Juste pas vu encore Puis il s’est fait tard et on devait rentrer Mais c’était beaucoup trop tôt pour se jurer Sous la lune rose des odeurs de l’été Qu’on ne changerait jamais On se criait des mots en écho Et on jouait à se trouer la peau On se croyait plus forts que les éléments Tes cheveux ondulaient comme des rivières La lumière découpait nos ombres par terre Ton couteau de poche Dans nos mains qui se serraient Et quelques gouttes de sang
7.
Fille canon 02:38
Si en vérité Je dis tout bas Que le passé Ne me gêne pas Si dans ma tête Je tourne en rond Si je te prête Des intentions C’est que parfois Oui je l’avoue J’ai peur qu’il s’enfonce Le clou Profondément Que ça me blesse Que la pointe vive Me transperce Et je sens doucement Le feu sur la mèche Qui descend Me voilà lancée Fille canon Coeur dénudé Et sans t’offenser Je ne sais pas Si je devrais Te dire tout ça Car le vertige Qui me prend Fait de mes mots Des couteaux tranchants On a beau dire Que d’attacher La bête Éloigne le danger Mais dans mon cas Précisément Voilà qu’explosent Les châtiments Et j’entends doucement La détonation qui nous prend Entre nos vies froissées Se creusent de petits fossés Et je sens doucement Le feu sur la mèche Qui descend Me voilà lancée Fille canon Coeur dénudé
8.
Femme flamme 03:24
L’oubli qui s’installe dans ta vie Cerne la finale que tu fuis Pourtant tu as nourri des héros Mais ton nom s’est estompé dans leur peau Eux qui étaient ton seul voyage Femme lune femme flamme Tu peux t’endormir grande sage Sur un lit de pierre ou un lit de sable Je garderai sur moi tes secrets Je polirai mes regrets Ceux des jours où j’ai laissé tomber Sans me battre sans t’aider La guerre tu l’as perdue si souvent Tu as donné ton rire aux enfants Depuis ils sont passés les étés Les arbres ont continué à changer Et les chevaux te regardent Femme lune femme flamme Ils sont prêts pour le voyage Vers les champs de brumes ou les champs d’étoiles Avant dans les fêtes et tout le temps Tu dansais comme les géants Je sais c’est toi qui me l’as appris Et je l’apprendrai aussi Eux qui étaient ton seul voyage Femme lune femme flamme Tu peux t’endormir grande sage Sur un lit de pierre ou un lit de sable Tu peux t’endormir grande sage Sur un lit de pierre ou un lit de sable Je garderai sur moi tes secrets Je polirai mes regrets Ceux des jours où j’ai laissé tomber Sans me battre sans t’aider
9.
Oh ! Donne-moi encore Avant la fin De tes aurores Et que les grandes Ivresses d’or Vives demeurent Dans tes veines Oh ! Donne-moi Juste un peu de temps Que je te dise encore je t’aime Oh ! Parle-moi De ces nefs étranges Qui abriteront notre peine Notre peine Notre peine Borde-moi encore De ta candeur Elle me console Et que l’immense Épave d’or De tes beautés Flotte encore Raconte-moi Ta force si grande Quand tu construisais Des centaines De vaisseaux Et les murs De cette maison Qui a vu changer tant de ciels Tant de ciels Tant de ciels Oh ! Donne-moi Juste un peu de temps Que je te dise encore je t’aime Oh ! Parle-moi De ces nefs étranges Qui abriteront notre peine Oh ! donne-moi Juste un peu de temps Que je te dise encore je t’aime Encore je t’aime Encore je t’aime Encore je t’aime
10.
Quand vous lâcherez ma main Pour aller jusqu’au bord De la rivière de vos chimères Sans chercher de renfort Je déposerai mes lèvres Sur le bord de vos paupières Sans vous le dire Secrètement Pour estomper le temps Mais avant je m’enivre De vos fleurs À me dire Que le temps nous efface Bien moins quand on l’embrasse Quand vos ciels seront si grands Que vous ne m’y verrez plus Que je retrouverai souvent La solitude ici Quand danseront les sirènes Dans les vagues de vos lits Je me rappellerai Ces poèmes Que vous m’avez écrits Mais avant je m’enivre De vos fleurs À me dire Que le temps nous efface Bien moins quand on l’embrasse Ce soir je calme vos guerres Et la vie reste grande Le vent nous chante Comme un frère Les gelées de novembre Je verse un peu de mes braises Loin des glaces qui nous lient Repoussant la vive blessure De votre vide ici
11.

credits

released February 7, 2020

Paroles, musique et direction artistique : Maude Audet
*excepté Couteau de Poche : Paroles par Maude et Philippe B
Réalisation : Mathieu Charbonneau

Arrangements
Guitares : Maude Audet, Joseph Marchand
Voix, chœurs, flutes et autoharpes : Maude Audet
Piano, claviers : Mathieu Charbonneau
Melotrons : Mathieu Charbonneau et Maude Audet
Basses : Maude Audet, Émilie Proulx
Batterie : Charles Blondeau
Percussions : Charles Blondeau, Maude Audet et Mathieu Charbonneau
Cordes : Marianne Houle
Barython : Mathieu Charbonneau

Musiciens
Maude Audet : Voix, guitares, banjo, autoharpe
Mathieu Charbonneau : Piano, claviers, melotrons, orgues, solina, barython, chœurs
Émilie Proulx : Basse, guitare acoustique, chœurs
Charles Blondeau : Batterie, timbales, gong, shackers, chœurs
Joseph Marchand : Guitares et banjo
Marianne Houle : Violoncelle
Julie Boivin : Alto
Mélanie Bélair : Violon
Anna Frances Meyer : Flûte traversière

Prise de son : Radwan Moumneh
Mixage : Sébastien Blais-Montpetit, au Studio de l’Est
Mastering : Harris Newman

Enregistré du 8 au 22 avril 2019 chez Hotel2Tango

Pochette : Marin Blanc
Photos : Flamme assistée de Maude Touchette
Stylisme : Mélanie Brisson

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Maude Audet Montreal, Québec

Autrice-compositrice-interprète à la voix douce, légèrement égratignée et aux textes pertinents, Maude Audet crée sa musique comme elle rêve de grandiose au quotidien.

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