1. |
Orée
01:18
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2. |
Dans les nues
04:00
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Tu ne toucheras plus jamais la douceur de l’amour
Ni l’amertume des jours devenant trop courts
Le mer ne reflètera plus jamais ton portrait
Ni la vitrine de tes yeux ceux que tu aimais
Tu voulais peindre les murs de millions de couleurs
Mais ton corps s’est marié à la noirceur
Tu voulais peindre la vie de toute ta fraîcheur
Mais on t’a volé le souffle de ton coeur
Et on t’a perdu
Et on t’a perdu
Et on t’a perdu
Dans les nues
Je ne connaissais pas tes bonheurs préférés
Ni toutes les chansons qui t’auront enivré
Car parfois dans la vie on remet tout à demain
Se faisant croire que ça ira si bien
Tu voulais être celui qui fascine les gens
Mais ton destin t’a laissé peu de temps
Tu voulais mettre les rires partout où ils ont peur
Mais tu nous as quittés de si bonne heure
Et on t’a perdu
Et on t’a perdu
Et on t’a perdu
Dans les nues
Et moi je fais des bêtises
Je suis comme tous ces gens
Qui s’épuisent et qui s’aiguisent
Comme le diamant
Je fuis les nuages gris
Et j’espère trop du temps
Non toi tu n’en ferais pas autant
Et on t’a perdu
Et on t’a perdu
Et on t’a perdu
Dans les nues
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3. |
Perdus magnifiques
05:01
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Le sol qui me porte
S’effrite et je tremble
L’étau se ressere
Mais la joie opère
Les nouvelles sont sombres
Et je me demande
Ce que je dois faire
Comment me défaire
De cette cadence
Nous sommes des bêtes errantes
Dans nos vies si méthodiques
Le piège est dans notre sang
Mais soyons des perdus magnifiques
Les cheveux au vent
Soyons légers
Et imprudents
Les ombres derrière
Le soleil devant
Devenons grands
À chaque réveil
Le même chemin
Mais sur ma banquise
Je sais être bien
Y’a sur mon visage
Des sillons de temps
Qui laissent au passage
Cet apaisement
Et je peux rêver
Nous sommes des bêtes errantes
Dans nos vies si méthodiques
Le piège est dans notre sang
Mais soyons des perdus magnifiques
Les cheveux au vent
Soyons légers
Et imprudents
Les ombres derrière
Le soleil devant
Devenons grands
Le piège est dans notre sang
Mais soyons des perdus magnifiques
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4. |
Leur arsenal
03:17
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Ils nous avalent
Et mentent mal
Ils nous endorment
Ces faux grands hommes
Leur attirail
Frappe en rafales
Pour ces trésors
Qui font la mort
Sans écarter les balles
Nous devenons leur arsenal
Les rivières seront noires
Sous nos yeux fermés
Affairés
Ils se propagent
Dansant si mal
Et les conforment
Ces pauvres hommes
Qui saccagent sans qu’on le sache
Sans écarter les balles
Nous devenons leur arsenal
Et ces grandes pensées
Sauront-elles nous sauver
Leurs ordres sanguinaires
Brisent nos lendemains
Les fous qui nous courtisent
Ne savent vraiment rien
Nous allons nous faire mal
Nous allons nous faire mal
Nous allons nous faire mal
Nous allons nous faire mal
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5. |
On ne s'est pas trahis
03:03
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J’ai pris mes souliers de mirage
Toi ton manteau de courage
Le soleil était si froid
Le vent nous griffait les doigts
La lumière t’avait déguisé
Ta peau brillait de toute beauté
La musique nous mouillait les yeux
Sa lourdeur nous rendait heureux
Et on est partis par là-bas
Où on s’est laissé emporter
On ne s’est pas trahis par là-bas
Toi et moi
J’avais dans mon corps un naufrage
Toi dans ton manteau un nuage
T’as ramé me sortant de là
Et j’ai flotté dans tes bras
Les choses n’avaient pas changé
Mais ma façon de les regarder
Les arbres me semblaient plus grands
J’avais des yeux plus aimants
Et on est partis par là-bas
Où on s’est laissé emporter
On ne s’est pas trahis par là-bas
Toi et moi
Ta bouche renfermait un trésor
Tes mots étaient mon renfort
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6. |
Nos gestes répétés
02:58
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Torrent de phrases vides
Engouffrant notre émoi
Invisible sottise
Aux yeux de ces faux rois
Tout ce que l’on s’afflige
Tout ce qu’on ne fait pas
Trop grande est la méprise
La bêtise nous abat
Nous avons vu des beautés millénaires
Brisées de gestes répétés
Nous avons bu des torrents de guerre
À s’en empoisonner
Nous avons fui les hameaux de rêve
Pour tranquillement s’entasser
Nous avons vu des beautés millénaires
Jusqu’à les ignorer
L’animal sur la neige
Épargné par le froid
En proie à nos malaises
Transpercé par l’appât
Sa beauté indigène
Gracile tombera
Sous le poids de nos chaînes
Elle s’éteindra
Et tournent les chimères
Fleurissent les lilas
Et coule à flot la bière
Qui nous engourdira
Et brûlent les fougères
Embrasées de nos pas
Et coule à flot la bière
Qui nous assommera
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7. |
On leur demande
03:47
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On a mis la rage à leurs refrains
Vacillées leur âme de gamins
Attaché des bottes à leurs pieds
Brûlé leurs monuments de beauté
On a mis des bombes dans leurs mains
Rasé l’herbe bordant leur destin
Érodé le bleu de leur gaieté
Mis des larmes dans leur volupté
Et on leur demande
Ce qu’on leur demande
Et on se demande
Ce qui se passera
Ce qui se passera
Ils ont pris des détours incertains
Écorché leur rire de nos mains
Gaspillé leur air d’éternité
Tous leurs gestes se sont déchaînés
Ils ont compris qu’on les condamnait
Que personne ne les sauverait
Que le bonheur ne les a pas étreints
Que leur vie ne vaut rien
Ils pensaient qu’ils pouvaient s’envoler
Ils pensaient qu’ils pouvaient rêver
Ils pensaient qu’ils pouvaient s’élever
Mais les gens les ont fait tomber
Ils pensaient qu’ils pouvaient s’envoler
Ils pensaient qu’ils pouvaient rêver
Ils pensaient qu’ils pouvaient s’élever
Mais les grands les ont fait tomber
Et on leur demande
Ce qu’on leur demande
Et on se demande
Ce qui se passera
Ce qui se passera
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8. |
Troubles-fête
03:04
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Les vautours qui se lèvent
Tout autour de toi
Chassent les merveilles
Et crachent devant toi
Où est le torrent qui sommeille
Avec tout notre espoir
Chassant ce néant
Qui nous empêche d’y croire
Tu es l’armement que j’appelle
À combattre avec moi
De jeunesse éternelle
On s’habillera
J’ai peur mais j’espère
Grandir avec toi
Soyons troubles-fête
Et ne leur cédons pas
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9. |
Je serai nacelle
05:01
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Sous ton armure en bourrasque qu’est-ce que tu nous caches
Avec tes bijoux en matraque qu’est-ce que tu traques
Tes pas s’éloignent trop souvent de ceux qui t’espèrent
Et sur les craques du ciment brisé tu te perds
Je n’avais pas vu les larmes dans tes cheveux
Je ne pensais pas que les gens te brisaient les yeux
Je n’avais pas vu le vacarme de tes idées
Je ne pensais pas que le drame pourrait s’y frôler
Je suis là
Avec toi
Je te prends
Dans mes bras
Je n’avais pas vu les tourments de tes sauts périlleux
Je ne pensais pas que l’amour t’étoufferait pour peu
Je n’avais pas vu le firmament qui te charmait
Je ne pensais pas que du temps tu t’en lasserais
Je suis là
Avec toi
Je te prends
Dans mes bras
Tu propagandes et tu grondes tu deviens tonnerre
Avec tes bombes qui tombent tu vocifères
Si tu parcelles par million pour devenir ciel
Je hurlerai mes poumons je serai nacelle
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10. |
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Contre ton corps on se sent moins vieux
Nue sur ta peau tout semble mieux
Dans nos matins nous sommes souverains
Au creux de ta main je blottis mon destin
Quand les douceurs ne me touchent plus
Que le courage ne m’habite plus
Seule sur le fil qui casse soudain
Tu apparais pour blaser mes chagrins
Avec toi je danse dans l’inconnu de nos vies
Deux par deux et face à face nous marchons ainsi
Comme des fous que le temps n’aurait pas abimés
Les saisons passent mais nos yeux sont restés étoilés
Contre ton corps on se sent moins vieux
Contre ta peau je suis moins nébuleuse
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11. |
Nous sommes le feu
03:28
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Nous sommes le feu qui abîme le temps
Brûlant les jours et les roses du printemps
Nous sommes le bleu du ciel évaporé
Brillant de candeur et de légèreté
Nous sommes la neige qui gèle les pieds
L’oiseau qui chante le ventre affamé
Nous sommes la peur qui nous renversera
Quand notre beauté nous quittera
C’est le sourire des enfants
Et le baiser de l’amant
Qui balaient nos inquiétudes
Et allègent nos solitudes
Je deviendrai la brise et le roseau
Qui aimeront les racines du bouleau
Je détruirai les vestiges du temps
En nourrissant ce brasier qui s’étend
Moi qui traîne mes chaînes
Et me pense meilleure
Mais je suis la défaite
Et j’y trouve l’honneur
C’est le sourire des enfants
Et le baiser de l’amant
Qui balaient nos inquiétudes
Et allègent nos solitudes
Et mon corps qui espère
Se gave de lumières
Qui lui causent bonheur
Qui lui causent bonheur
C’est le sourire des enfants
Et le baiser de l’amant
Qui balaient nos inquiétudes
Et allègent nos solitudes
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12. |
Crépuscule
01:01
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Si je saigne
De peur
Parfois
C’est que
Le temps
M’arrache
À toi
On aura
Une fin
Sûrement
Tu auras
Des larmes
C’est évident
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Maude Audet Montreal, Québec
Autrice-compositrice-interprète à la voix douce, légèrement égratignée et aux textes pertinents, Maude Audet crée sa musique comme elle rêve de grandiose au quotidien.
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